De nos jours, nous entendons régulièrement des phrases comment « C’est dans le cloud (nuage en français) » ou encore « C’est un service cloud ». Le cloud computing est en effet partout. La plupart des principaux services en ligne utilisent le cloud computing d’une manière ou d’une autre.
Le cloud computing alimente Facebook, Twitter, Netflix, iCloud, Google Drive et d’innombrables autres services que nous utilisons au quotidien. Vous vous demandez ce qu’est concrètement le cloud computing? Voyons dans cet article comment fonctionne la technologie cloud, les différents types de services cloud et plus encore…
Qu’est-ce que le cloud computing?
Le cloud computing est la prestation de services informatiques sur Internet. Ces services informatiques incluent les serveurs, le stockage en ligne, les bases de données, la mise en réseau, les analyses, l’intelligence et même des plates-formes cloud entières.
Du côté du développement et des services, le cloud computing est principalement payant au fur et à mesure. Cela signifie que vous ne payez que pour les ressources de cloud computing que vous utilisez. Le passage à l’informatique « en nuage » était un changement marqué par rapport à l’infrastructure commerciale Internet existante, dans laquelle une organisation achetait et entretenait son propre matériel.
Le cloud computing permet le partage des ressources matérielles, ce qui permet de réduire les coûts, d’augmenter l’efficacité de l’infrastructure et de s’adapter aux demandes d’une entreprise. En cela, le cloud computing fait également référence au partage de ressources et d’infrastructures sur Internet au profit des entreprises, des clients et d’autres utilisateurs.
Le cloud computing existe depuis les années 60, lorsque les organisations pouvaient louer du temps sur un mainframe (ordinateur central). Cependant, ce n’est qu’Amazon qui a popularisé le concept en 2006 avec son révolutionnaire Elastic Compute Cloud (EC2) et que le terme « cloud computing » a frappé le grand public.
Comment fonctionne le cloud computing?
Les sites Web et les applications s’exécutent à l’aide d’un frontal et d’un back-end. Le frontal est la partie avec laquelle nous interagissons, comme notre compte Facebook ou Google Drive.
Le back-end est l’aspect cloud computing, qui contient le code du service ou de l’application, les services de surveillance, les bases de données, le stockage et bien plus encore. Les plus grands fournisseurs de cloud computing disposent d’énormes entrepôts remplis de serveurs dédiés à la fourniture de services cloud. L’aspect central est que le cloud computing est facilement accessible de n’importe où avec une connexion Internet.
Peu importe que nous soyons à Londres ou à Toronto, un service de cloud computing peut fournir le même service. De nos jours, le cloud computing a plusieurs modèles différents, qui fournissent différents types de services :
- L’infrastructure en tant que service (IaaS) est un service de cloud computing courant qui fournit un site ou un service avec le backend de l’infrastructure. L’infrastructure varie d’un déploiement à l’autre et est très flexible, ce qui fait de l’IaaS l’un des modèles de cloud computing les plus populaires.
- La plate-forme en tant que service (PaaS) aide les organisations à fournir une plate-forme en ligne complète, en prenant soin du matériel et du système d’exploitation. L’une des principales différences entre l’IaaS et le PaaS est la gamme d’outils et de frameworks de développement disponibles pour les développeurs, permettant la création d’applications et de services complexes.
- Le logiciel en tant que service (SaaS) est l’utilisation du cloud computing pour fournir une application en tant que service. Le SaaS est le modèle de cloud computing que vous avez probablement utilisé.
Il existe également deux principaux modèles de déploiement de cloud computing :
- Full Cloud (cloud complet) : Les applications sont développées dans le cloud ou migrées vers celui-ci.
- Hybrid Cloud (cloud hybride) : permet à l’infrastructure et aux applications existantes d’utiliser la technologie de cloud computing sans migration complète. Les déploiements hybrides permettent aux produits existants d’adopter certains avantages majeurs du cloud computing sans sacrifier un système interne existant.
Qu’est-ce qu’un cloud public / cloud privé?
Un cloud public est un service de cloud computing, comme Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure ou Google Cloud, qui est ouvert à tout le monde pour acheter et utiliser. En règle générale, le cloud public facture les ressources consommées au cours d’une période de facturation spécifique.
À l’inverse, un cloud privé est un environnement de cloud computing accessible uniquement par certaines personnes. Les clouds privés sont parfois appelés cloud interne ou d’entreprise, car ils offrent les mêmes avantages qu’un cloud public – infrastructure, évolutivité, gestion des coûts – sans autant d’exposition aux inconvénients, tels que les problèmes de sécurité et de confidentialité.
Ce qui devient un peu déroutant, c’est que de nombreuses grandes organisations utilisent les mêmes services de cloud computing que le public. Par exemple, nous pouvons nous rendre sur Amazon et créer une instance EC2 dès maintenant. Dans le même temps, Netflix, Twitch, LinkedIn, Facebook et de nombreuses autres entreprises technologiques mondiales utilisent également la même technologie de cloud computing pour alimenter les sites et services que nous utilisons quotidiennement.
Au niveau de base, tout le monde utilise les mêmes services de cloud computing. Ce ne sont que différents modèles, déploiements et produits qui les séparent.
Quels sont les avantages du cloud computing?
Le cloud computing présente plusieurs avantages pour les utilisateurs finaux. Le principal avantage, et que la plupart des gens connaissent, est que votre travail et vos données sont disponibles sur n’importe quel ordinateur.
Une fois que nous sommes connecté à notre compte Dropbox, Google Drive, iCloud ou autre, nous pouvons accéder à tous nos fichiers, et ce, peut importe ou nous nous trouvons. Le cloud computing s’étend également à d’autres services tels que Google Docs, Sheets et Slides. Cela nous permet de commencer à travailler sur un terminal et de terminer sur un autre, avec très peu de différence entre les deux.
Le cloud computing a également modifié les exigences matérielles personnelles. Au lieu d’utiliser un ordinateur portable puissant, nous pouvons maintenant opter pour des services cloud. Il est ainsi de plus en plus pertinent de réfléchir à nos usages numériques pour opter pour des appareils plus petits et moins gourmands en énergie. Sachant qu’au moins une partie de notre travail se déroule maintenant à l’aide d’un service cloud. Cela principalement via un navigateur ou une application Web.
Les modèles Chrome OS et Chromebook de Google en sont un bon exemple. Souvent beaucoup moins chers qu’un ordinateur portable de taille similaire, les Chromebooks sont des ordinateurs optimisés pour un usage « Cloud ».
Une autre facette du cloud computing est les vastes quantités de stockage cloud désormais disponibles pour les utilisateurs finaux. Le téléchargement et le stockage de centaines de gigaoctets de photos sont désormais monnaie courante. C’est un moyen simple et bon marché de sauvegarder nos fichiers numériques.
Y a-t-il des inconvénients au cloud computing?
Le plus gros inconvénient du cloud computing est la nécessité de disposer d’une connexion Internet fiable pour accéder ces services. Si nos fichiers ne sont pas synchronisé, nous risquons de nous retrouver bloqué à un moment inopportun. De même, si notre connexion Internet subit une panne, il devient alors impossible d’accéder aux fichiers et services basés sur le cloud.
En plus des temps d’arrêt Internet, la latence joue un rôle important dans le cloud computing. Les utilisateurs de services de cloud computing sont également confrontés à des problèmes de sécurité et de confidentialité. Étant donné que les services et les applications de cloud sont constamment en ligne, il existe une menace de faille de sécurité. Par exemple, certains types de ransomwares peuvent chiffrer le stockage dans le cloud.
En outre, la plupart des services cloud les plus populaires sont entièrement gratuits. Ce qui est idéal pour les consommateurs. Cependant, cette gratuité s’exprime par le fait que de nombreux services aspirent certaines des données des utilisateurs. Ce qui peut dans certains cas créer des problèmes de sécurité et de confidentialité.
Par extension, les services de cloud computing suppriment également le contrôle de l’utilisateur. Nous pouvons télécharger nos photos et synchroniser nos fichiers sur notre ordinateur. Mais nous ne contrôlons pas le service et ceux, quel que soit notre abonnement ou autre. Ainsi, il est malgré tout pertinent d’avoir une copie en local de nos données les plus importantes.
Pour conclure…
Le cloud computing et les services cloud sont partout. Le cabinet de recherche mondial Gartner estime que les services de cloud public devraient progresser de 18,4% en 2021 pour atteindre 304,9 milliards de dollars contre 257,5 milliards de dollars en 2020.
Avec le montant phénoménal des dépenses consacrées au cloud computing, le marché continuera de croître. L’introduction de connexions Internet plus rapides à travers le monde et l’expansion imminente de la technologie 5G offrent la possibilité à encore plus de services de passer à un modèle cloud.
Portez-vous bien et à bientôt!
Sources : wikipedia, unsplash, LMI.